Kenji Goto, exécuté froidement par les Jihadistes
C'est après avoir exécuté un premier otage japonnais que le groupe islamiste EL vient d'affirmer au monde entier que le journaliste Kenji Goto a été assassiné.
Cet acte est totalement ignoble et le porte parole du gouvernement Nippon condamne cet acte de barbarie.
Une vidéo diffusée samedi 31 janvier 2015 montre visiblement l'exécution et il ne peut y avoir aucun doute sur les faits.
Kenji Goto était né en 1967. Il était journaliste indépendant et il faisait des reportages pour les télévisions japonaises sur les pays du Moyen-Orient.
Kenji Goto était père de 2 jeunes enfants. En 1996, il avait lancé une société de production nommée Independent Press. Il allait partout même dans les pays touchés par le tsunami, en Sierra Leone ou encore en Syrie. Il aimait son travail et il ramenait des reportages sur les histoires d'enfants ou le peuple pauvre.
Kenji Goto n'était pas un simple journaliste japonais, c'était un journaliste typique écrivait Henry Tricks alors que Kenji était encore détenu par les djihadistes.
Il s'était rendu dans le pays pour suivre les traces du premier otage japonais Haruna Yukawa qui avait été capturé en Syrie dans la même zone au mois d'août. Il a été enlevé à son tour au mois d'octobre voir début novembre.
L'Etat islamiste est donc allé au bout de ses menaces. L'annonce par le groupe djihadiste a indiqué que l'otage a été exécuté dimanche.
La vidéo sur Twitter montre Kenji Goto en tenue orange sur les premières images, un homme derrière lui se tient avec un couteau, masqué et vêtu de noir.
La dernière image de cette vidéo montre un corps sans vie.
Le bourreau aurait l'accent britannique selon le centre de surveillance des sites islamistes SITE. Ce bourreau serait le même que sur les vidéos précédentes où il y a eut décapitation d'otages occidentaux par l'EL.
En exécutant Kenji Goto, ce bourreau affirme qu'ainsi ils punissent le Japon pour "participation irresponsable" à la guerre de la coalition internationale contre les Jihadistes.
Yoshihide Suga, porte parole du gouvernement Japonais se dit outré et condamne l'acte avec la plus grande fermeté.
Shinzo Abe, dit que c'est un acte de terrorisme ignoble contre lequel il est très en colère.
Le Japon a juré qu'il ne céderait pas face au terrorisme malgré le fait qu'il y ait des décapitations.
Pourtant un le 29 janvier, sa femme demandait sa libération sur le site de l'organisation Rory Peck Trust. Elle y décrivait un père aimant pour ses 2 fillettes, un homme honnête.
Une page Facebook a été ouverte en hommage à Kenji Goto pour que les gens puissent mettre des marques de soutien et là, de nombreux commentaires se sont accumulés pour demander sa libération.
Ce matin sur cette même page il est écrit :
"Nous sommes tous choqués, dévastés et profondément attristés. (…) Kenji Goto était le porte-parole des sans-voix, en particulier des enfants qui vivaient dans les pires conditions dans des endroits où ils ne devraient pas avoir à vivre. (…) C'était un homme modeste, calme, dont nous pourrions tous apprendre. Alors maintenant, nous pouvons tous dire “Je suis Kenji”. »